C’est devenu un rendez-vous attendu aussi bien par les internautes que par Monsieur le Maire : le Facebook Live. Organisé deux fois par an, ce rendez vous est l’occasion pour chacun de proposer des idées, d’exprimer ses volontés ou de faire remonter quelques problèmes dans son quotidien Liévinois.
Le rendez-vous auquel Laurent Duporge est convié, Monsieur le Maire ne veut y déroger. Le Facebook Live, initié pour la première fois en 2018 est un exercice de démocratie participative difficile à maîtriser. Et pourtant, Laurent Duporge semble à son aise, même si les débuts étaient plus compliqués…
" Vous êtes seul face à un écran et vous devez répondre à des questions qui ne sont pas toujours évidentes", explique-t-il. Moi qui aime maitriser les choses, c’est toujours un peu l’inconnu avant le lancement de la vidéo.
" JE LIS TOUTES LES QUESTIONS ET POUR CHACUNE, UNE RÉPONSE EST APPORTÉE "
Au fil du temps, je suis plus à l’aise. Il faut prendre ce rendez vous avec légèreté et être le plus transparent possible. Quand on me pose une question et que je ne sais pas… Et bien je sais pas et puis c’est tout. Même chose lorsque je réponds négativement à une demande, il faut entre franc et honnête. Je ne veux pas raconter d’histoires ».
Une centaine de questions en une heure Pour chaque question posée, M.le Maire donne sa position et argumente. Un dos d’âne dans votre rue? C’est non car cela abîmerait les voiture et ne ferait pas nécessairement baisser la vitesse. Organiser un grand marché de Noël comme à Arras ou Béthune? C’est encore non. Le budget pour ce genre de manifestation est très lourd à supporter et il en existe à quelques encablures de notre commune.
Créer des passages piétons lumineux et fluorescents? Très bonne idée, faisons appel au budget citoyen. Sur la centaine de questions qui peut être posée en une heure de temps, le Maire répond en moyenne à une vingtaine d’entre elles. Certaines se recoupent, d’autres sont plus farfelues. Le reste des questions, Laurent Duporge apportera une réponse écrite dans les jours qui viennent. Mais il l’assure : « je les lis toutes et pour chaque question posée, une réponse est apportée, même si ce n’est pas en live ».
Et si peu d’élus du territoire prenne le « risque » de s’afficher en live sur Facebook, Laurent Duporge l’assure : « J’adore, on est au plus près de la réalité, du terrain, explique-t-il. C’est un exercice qui ne coûte pas cher à mettre en place et on touche beaucoup de monde »