C’est rue de Cracovie qu’une page de l’histoire ouvrière liévinoise s’est écrite pendant plusieurs décennies. Érigés en 1926, des bâtiments industriels ont accueilli plusieurs sociétés où de nombreux Liévinois ont laissé de la sueur. Un peu d’Histoire...

Les bâtiments accueillaient les établissements de l’Ammonique de Liévin, l’Unité chimique et minière, puis la Socanord, Gardinier, Cofaz et enfin Norsk Hydro Azote. Nombre de familles liévinoises dépendaient professionnellement de ces établissements qui ont marqué l’histoire industrielle de notre territoire. « Il s’agissait d’une usine de fabrication d’engrais azotés, qui fournissait des agriculteurs de la région, et même de toute la France » précise Edmond Goguillon, adjoint.

UNE HISTOIRE MEURTRIE

C’est le 21 août 1968 que ce produit un terrible accident sur le site. Une citerne contenant 19 tonnes d’ammoniaque

explosa dans la cour, causant la mort du chauffeur et de deux ouvriers sur le coup, et de trois autres ouvriers les jours suivants. Plusieursouvriersetriverainsontégalement été hospitalisés à la suite de cet accident.

C’est à la fin de l’année 1991 que toute activité a cessé et que les bâtiments furent détruits. Ces décennies de dur labeur à l’usine resteront gravées dans les anecdotes, les souvenirs, la mémoire de ceux qui l’ont connue ou y ont travaillé.

Depuis, la nature a repris du terrain, même si il faut de nombreuses années pour revenir aux terres fertiles.

Sortie "La nature reprend ses droits"

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