Cette fois, c’est parti. Le projet de vidéo-protection est désormais une réalité à Liévin avec l’installation du nouveau centre de supervision urbain installé dans les locaux de l’hôtel de police. Alors, comment ça marche ?
La ville compte aujourd’hui une soixantaine de caméras déployées dans les cinq quartiers de la ville. L’objectif étant d’en déployer plus de 200 à l’horizon 2025. Aujourd’hui, on en trouve à l’Hotel de Ville, au Parc de Rollencourt, dans les cimetières.
« C’est une véritable aide lors de nos différentes enquêtes comme les vols, les accidents, les cambriolages, précise Lionel Flament, conseiller municipal délégué à la sécurité.
Cela contribue aussi à renforcer le sentiment d’insécurité chez les personnes même si, on ne va pas se mentir, nous ne sommes pas à Chicago ici. »
Les images sont disponibles durant quatorze jours et sont automatiquement détruites ensuite.Précisons également qu’il n’y a pas d’agent constamment installé derrière les écrans. Les images ne sont consultés uniquement pour les besoins d’une enquête.
« Je précise aussi que les caméras ne filment que les espaces et les voies publiques. Dès qu’un espace privatif entre dans le cadre, comme les fenêtres d’un immeuble ou une terrasse, il est automatiquement pixelisé, note Fabrice Mullet, directeur de la sécurité publique. Toutes les images sont consignées dans un registre, nous ne faisons pas n’importe quoi avec les images ».