Interview : "C'est mon club de coeur"

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Valentin, comment jugez-vous vos premiers pas en tant qu’entraîneur ?

Deux premiers matchs et deux défaites, donc c’est forcément compliqué.... Notre première victoire face à Calais, à domicile, nous a fait beaucoup de bien. Il nous manquait cela pour aborder la saison en pleine confiance et nous libérer. Le groupe et moi avons dû nous adapter car c’est la nouveauté, notamment pour le staff technique. Individuellement et collectivement ça se passe bien, la relation est bonne entre le staff, les joueurs et l’équipe dirigeante. Je suis surtout satisfait des conditions dans lesquelles nous pouvons évoluer.

Ancien joueur du BCL, vous êtes parti jouer ailleurs avant de revenir au bercail. Quelles sont vos impressions d’être sur le banc de Liévin ?

C’est bizarre d’être coach, ici, à Liévin. Lors du premier match, dans une salle pleine, ça m’a fait quelque chose. J’ai été très bien accueilli au club, et la relation avec les dirigeants n’a pas changé. Lorsqu’ils m’ont proposé le poste, j’ai réfléchi et je ne me voyais plus exercer en tant que joueur. Je n’éprouvais plus de plaisir. J’avais un peu peur au départ que le parquet allait me manquer, mais pas du tout... Etre coach ? Je l’avais en tête, mais je ne savais pas que ça arriverait si vite.

Jouer à Liévin, à Vézilier, qu’est ce qu’il y a de particulier ?

Franchement, il faut voir sur les autres parquets pour mesurer l’impact de Liévin dans le basket. Liévin est connu dans toute la France pour cette discipline. Nous avons la chance d’avoir un beau parquet, d’avoir une salle pleine, surtout en Nationale 2. Quand on voit l’ambiance à Vézilier, c’est une chance. En plus, je trouve que le public est de plus en plus supporter, il apporte son âme et c’est vraiment une fierté de porter les couleurs bleu et blanc. Liévin, c’est mon club de coeur.