Depuis son élection en 2014, le Maire, Laurent Duporge, a placé la propreté de la ville au cœur de ses priorités. Malgré les efforts quotidiens des agents des services techniques, qui interviennent 7jours sur 7, certains problèmes persistent : déjections canines, mégots jetés au sol, dépôts sauvages...
Autant d’incivilités qui nuisent au cadre de vie et contre lesquelles la municipalité reste mobilisée.
LIÉVIN RENFORCE LA LUTTE POUR UNE VILLE PLUS PROPRE
Si les agents du service propreté sont mobilisés chaque jour pour garantir un cadre de vie agréable, la propreté reste l’affaire de tous. Face aux incivilités persistantes, la ville de Liévin intensifie son engagement et met en place un plan d’action pour préserver un environnement sain, quitte à sanctionner.
Yn mégot jeté depuis une voiture, une déjection canine laissée sur le trottoir, un vieux fauteuil abandonné au coin d’une rue... « Stop, ça suffit ! , martèle Laurent Duporge, Maire de Liévin. La propreté urbaine est une responsabilité collective. »
Depuis 2014, la propreté est au cœur des priorités municipales. Des actions concrètes ont été mises en place : acquisition d’un aspirateur urbain, campagnes de sensibilisation, opération annuelle « Nettoyage de Printemps », renforcement des effectifs du service propreté avec la collaboration de 3ID insertion et renégociation du contrat avec la société Nicollin.
Ces efforts ont permis à Liévin de devenir une ville plus propre, un progrès reconnu par l’attribution d’une troisième fleur au concours des Villes et Villages Fleuris en 2023. « La propreté est un critère clé pour cette distinction, souligne Thérèse Chiarello, adjointe à l’environnement. Quel intérêt d’embellir la ville avec des fleurs si elle n’est pas propre ? La municipalité agit, mais chacun doit aussi adopter un comportement responsable. »
" QUEL INTÉRÊT D’EMBELLIR LA VILLE AVEC DES FLEURS SI ELLE N’EST PAS PROPRE ? "
Un collaboration accrue de la Police Municipale
En 2025 de nouvelles caméras mobiles ont été déployées dans les zones sensibles, et des patrouilles nocturnes ont été mises en place pour surveiller les sites fréquemment touchés par ces incivilités liées aux dépôts sauvages ou au non- respect de la propreté en ville. L’objectif est clair : identifier, sanctionner et dissuader ces comportements qui dégradent l’environnement et entraînent des coûts importants pour la collectivité. « En cas de dépôt sauvage, nos agents dressent un procès-verbal et collectent les preuves nécessaires pour sanctionner les auteurs, explique Lionel Flament, adjoint à la sécurité publique.
Grâce aux caméras mobiles et à la multiplication des rondes, nous disposons désormais d’outils plus efficaces pour agir. » À Liévin, la propreté est une priorité. Mais pour préserver un cadre de vie agréable, l’implication de tous reste essentielle.
LES INCIVILITÉS COÛTENT 1,5 MILLION D’EUROS À LA VILLE
Jeter un mégot au sol, uriner sur un mur, abandonner ses déchets sur la voie publique... Ces comportements ne sont pas sans conséquence et peuvent vous coûter une amende de 135 euros ! « Chaque contrevenant doit être sanctionné et contribuer aux dépenses engagées par la ville pour lutter contre ces incivilités, qui s’élèvent à 1,5 million d’euros par an », souligne la municipalité.
En cas de constatation de dépôts sauvages par les agents, la Police Municipale est aussitôt informée et vient sur les lieux constater les faits.
En 2024, 56 contraventions liées au non respect de l’environnement ont été dressées (déjections canines, dépôts sauvages,...) . Si de nombreux habitants dénoncent le manque de respect du cadre de vie, les services municipaux partagent également ce constat et restent mobilisés pour y remédier.
LES DÉJECTIONS CANINES, UN ENJEU COLLECTIF
Bien que souvent perçues comme une nuisance mineure, les déjections canines ont un impact important, tant sur l’hygiène que sur l’esthétique de la ville. Leur présence sur les trottoirs et dans les espaces verts constitue un problème récurrent qui affecte l’ensemble des habitants. Au-delà de la pollution visuelle, elles peuvent être porteuses de parasites comme le ténia ou la toxocarose, représentant un risque sanitaire, notamment pour les enfants qui jouent dans ces zones.