À Liévin, le 11-Novembre n’est plus seulement un moment de recueillement : c’est devenu une célébration vivante de la mémoire. Chaque année, la ville invite les habitants à se rassembler pour honorer ceux qui ont donné leur vie pour la France, mais aussi pour transmettre cette histoire aux plus jeunes.

Les élèves de CM2, au coeur de la cérémonie, participent à des lectures de textes de poilus, tandis que des ballons bleu-blanc-rouge s’élèvent dans le ciel, symbolisant l’unité et le souvenir. La Marseillaise retentit, les gerbes sont déposées et un moment de recueillement permet à chacun de se souvenir et de réfléchir.

Cette année, un nouvel hommage attend le public : un morceau militaire joué à la cornemuse, accompagné de la présence de deux poilus en tenue d’époque, qui semblent tout droit sortis de l’histoire. Une façon poétique et émouvante de faire revivre le passé, et de rappeler que le devoir de mémoire se vit, se partage et se transmet.

Commémoration de l’Armistice de 1918
Mardi 11 novembre 2025
Rendez-vous à 10h45 sur le parvis de l’Hôtel de Ville

Ghiles Kari, un jeune Liévinois attaché au devoir de mémoire

Élève au lycée Henri-Darras, Ghiles Kari s’investit régulièrement dans les cérémonies commémoratives organisées par la Ville de Liévin. Rencontre avec un jeune citoyen engagé.

À quelles manifestations participes-tu ?

Je participe principalement aux dépôts de gerbes, comme récemment lors du 81e anniversaire de la Libération de Liévin, le 2 septembre, ou encore lors de la cérémonie du 8 mai. Ce sont des moments importants pour rendre hommage à notre Histoire et à ceux qui ont contribué à la liberté dont nous bénéficions aujourd’hui.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’impliquer dans ces événements ?

Le 8 mai, je suis venu représenter le collège Darras. Le personnel de la ville m’a très bien accueilli, l’ambiance était conviviale et la cérémonie vivante. J’ai pu participer activement, ce qui m’a vraiment motivé à poursuivre cet engagement. Ces moments de partage m’ont donné envie de soutenir la jeunesse et de contribuer, à ma manière, à la vie de la ville.

As-tu une anecdote à partager ?

Oui, les pannes de micro ! (sourire) Ça arrive sans prévenir : tout à coup, plus de son au milieu de la cérémonie. Sur le moment, c’est un peu déstabilisant, mais ça fait partie des imprévus qui rendent ces moments uniques et parfois amusants.

Un mot pour conclure ?

Je dirais simplement qu’il est important que les jeunes s’impliquent. Participer à ces commémorations, c’est garder vivante la mémoire collective et renforcer le lien entre les générations.

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