Dans le cadre de l’Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier, un vaste chantier de rénovation concernera 462 logements de la cité Saint-Albert. Les premières habitations rénovées seront livrées dès février 2025, et l’ensemble des travaux s’étendra sur une durée de trois ans.
Les interventions prévues incluent le désamiantage extérieur, la peinture des façades, le remplacement des fenêtres et des portes d’entrée, l’installation de volets roulants, le renouvellement des clôtures, ainsi que la réfection des cheminements et d’une terrasse en béton. La liste des travaux varie selon les logements. À la suite d’un diagnostic mené par le bailleur social Maisons et Cités, un programme spécifique a été établi pour chaque habitation. « Pour certaines maisons des mines, le budget alloué à la rénovation atteint 140 000 euros par logement, explique le bailleur. Pour d’autres, il avoisine les 30 000 euros. Cela dépend de l’état initial des habitations : certaines sont mieux isolées ou avaient déjà fait l’objet de travaux récemment. »
Avant le lancement des travaux, Maisons et Cités a mené un diagnostic technique pour chaque logement, accompagné d’une concertation individuelle avec les locataires. Une opération tiroir a également été mise en place, nécessitant la libération temporaire de certains logements. « C’est une contrainte pour les locataires qui doivent déménager le temps des travaux, regrette Laurent Duporge, Maire de Liévin. Mais c’est une étape indispensable. J’ai insisté pour que tout soit pris en charge par le bailleur social et que les locataires soient réellement consultés. »
Les 462 logements concernés, situés dans les rues Morisot, Debussy ou Rouget de l’Isle, verront les livraisons s’échelonner à raison de 16 habitations par mois à partir de février 2025.
Pourquoi des Logements Vides ?
Face aux interrogations récurrentes sur la vacance de certains logements, Katy Clément, adjointe au logement, apporte une explication liée aux travaux menés par les bailleurs sociaux. Ces rénovations d’envergure nécessitent de libérer temporairement les habitations concernées pour y loger les occupants des logements en travaux.
« Cela s’inscrit dans le cadre du dispositif des logements tiroirs, un processus systématique lors de rénovations importantes, explique-t-elle. Pour mettre ce système en place, il est indispensable de disposer de logements vacants et habitables. À Saint-Albert, par exemple, une quarantaine de logements vides sont actuellement mobilisés pour ce besoin. »