Après avoir accueilli les Championnats du Monde de cyclo-cross, le Val de Souchez retrouve peu à peu son calme.

Après avoir accueilli les Championnats du Monde de cyclo-cross, le Val de Souchez retrouve peu à peu son calme. Le site a été le théâtre d’une intense effervescence : engins de chantier, centaines de cyclistes, milliers de spectateurs, zones VIP, podiums et infrastructures diverses ont transformé cet espace naturel. La pluie et la boue n’ont pas épargné le terrain, laissant des traces visibles après l’événement.

Dès le lundi 3 février, les équipes de la ville de Liévin, celles de LSO (Lemardelé Sport Organisation), ainsi que des représentants de l’UCI et de la FFC se sont mobilisés pour démonter les installations. Cette opération, qui prendra plus d’une semaine, vise à rendre au site son aspect initial, après des mois de préparation. « C’est le jeu, et heureusement que je peux compter sur les bénévoles et les services de la ville, souligne Mickaël Lemardelé, concepteur du circuit. Nous avions tout mis en place pour minimiser l’impact sur l’environnement : des voies spécifiques pour les piétons et d’autres réservées aux engins motorisés. Sans cela, les dégâts auraient été bien plus conséquents. »

Un constat partagé par Jean-Philippe Deprez, directeur du Centre Technique Municipal, qui rappelle l’investissement des équipes : « Depuis plus de trois mois, une quarantaine d’agents des services techniques œuvrent quotidiennement sur le site pour préparer l’événement. Tout a été anticipé afin que la nature puisse rapidement reprendre ses droits. LSO est une structure spécialisée, donc nous sommes confiants. Nous avons déjà accueilli du cyclo-cross ici et savons comment gérer la remise en état. Même si, il est vrai, ce n’était pas la même ampleur. »

À partir du mercredi 12 février, le site sera entièrement évacué. Dans un premier temps, les agents des services techniques procéderont au nettoyage du terrain ainsi que des voies adjacentes, comme la rue du Percot et la route d’Avion. Ensuite, une phase de repos sera nécessaire : « Nous allons laisser le sol sécher et se régénérer durant les mois de mars et avril, précise Jean-Philippe Deprez. Un passage de herse sera nécessaire pour égaliser le terrain, et nous prévoirons du gazon et un apport de terre sur certaines zones, notamment au niveau du terrain de rugby et des talus. Mais pas d’inquiétude, nous nous y attendions. »

Les chiffres clés de l’événement

📌 40 agents des services techniques mobilisés durant trois mois sur le site

📌 2 mois de repos nécessaires pour le gazon du site du Val de Souchez

📌 25 hectares : superficie du Val de Souchez

📌 0 zone goudronnée pour l’événement

📌 25 bénévoles en moyenne mobilisés pour le démontage du circuit

📌 4 200 barrières (soit 8,4 km) utilisées pour sécuriser le parcours et les espaces spectateurs

📌 2 500 piquets installés pour soutenir 6 km de filets délimitant le tracé